La barbie est éternelle. Présente depuis 60 ans, elle est objet patrimonial. Elle évoque, par concomitance, l’enfance et la femme, le jeu et l’asservissement, exposant aux yeux de tous sa plastique en plastique. Au gré de la versatilité du consumérisme ambiant, elle se fond dans la brûlure du monde, laissant à la marge ceux qui ne pourront jamais y avoir accès. Corps objet s’engloutissant dans son inhumanité.